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La sécurité antivirus dans le Cosmos

Lu par: 1594 Commentaires: 3 Cote de popularité: 9

vendredi 21 juillet 2017

Le moyen de protéger nos ordinateurs sur notre planète Terre est relativement connu. Si vous vous trouvez dans une situation critique, vous pouvez faire appel à un professionnel qui configurera votre logiciel, vérifiera votre système, supprimera les fichiers nocifs ou optimisera certaines routines si nécessaire. Mais que se passe-t-il si une station spatiale doit protéger ses ordinateurs ? Faire appel à un professionnel de l’IT n’est pas chose facile, pour le moins.

Internet est accessible dans l’ISS (Station Spatiale Internationale). Les astronautes, cosmonautes et invités peuvent naviguer sur le web. Ils ont des comptes sur les réseaux sociaux et autres blogs.

https://geektimes.ru/post/273942

Une infection se produisant dans l’espace pouvant avoir des conséquences dévastatrices, les moyens de sécurité habituels – antivirus, firewall, restriction des permissions utilisateur- ne sont pas suffisantes. Tout d’abord parce que les hôtes situés aussi loin ne peuvent recevoir de mises à jour régulièrement. Mais également parce qu’il existe le risque qu’un appareil se trouve bloqué durant une session de mise à jour, et qu’il ne puisse être remplacé.

Il est connu que les malwares pénètrent les ordinateurs via des supports amovibles, via Internet, les emails ou des vulnérabilités. Une infection via un support amovible ou un nouvel équipement est possible mais improbable dans ce contexte. Les cosmonautes sont des gens responsables et on peut espérer qu’ils n’emportent pas ce type d’appareils dont l’origine pourrait être douteuse, dans l’espace.

Il est connu que les malwares pénètrent les ordinateurs via des supports amovibles, via Internet, les emails ou des vulnérabilités. Une infection via un support amovible ou un nouvel équipement est possible mais improbable dans ce contexte. Les cosmonautes sont des gens responsables et on peut espérer qu’ils n’emportent pas ce type d’appareils dont l’origine pourrait être douteuse, dans l’espace.

C’est pourquoi les malwares peuvent se faufiler dans un réseau local, mais que les mécanismes de contrôle ne seront pas affectés.

https://geektimes.ru/post/245566/

Infection via Internet. A chaque fois qu’un utilisateur charge une page web, il demande en fait l’accès à un certain fichier contenant des instructions. Une fois le fichier obtenu, le navigateur utilise son moteur et ses paramètres pour répondre aux requêtes et télécharger des fichiers supplémentaires, convertir les données dans un langage lisible par les humains, télécharger des pubs etc. Le navigateur exécute également toutes sortes de scripts. En théorie, rien de dangereux là-dedans, les données systèmes sont recueillies pour afficher le contenu web correctement. Mais là où des fichiers sont téléchargés et des scripts exécutés, il existe une place pour une attaque.

Lorsqu’une station spatiale charge une page, elle recherche en réalité une image qui a été créée sur un poste distant à Houston. Ceci fournit une sécurité de haut niveau – même si quelque chose d’inattendu se produit alors qu’un utilisateur surfe sur le web, l’infection restera sur Terre.

https://geektimes.ru/post/273942

En d’autres termes, seule une capture d’écran de la page visitée est transmise en orbite. Ceci augmente le trafic, mais également la sécurité.

Et, bien sûr, quelque chose du côté du contrôle parental existe également.

En réalité, Internet n’est pas accessible depuis l’ISS ; Seul le réseau de la NASA peut être atteint.

Et les astronautes sont soumis à la politique de sécurité mise en place pour ce réseau. Une division de sécurité spéciale détermine quels sites ne sont pas en lien avec le professionnel et donc non accessibles. D’après le cosmonaute Pavel Vinogradov, la NASA utilise un antivirus très puissant.

Différentes personnes visitent différents sites. Alors qu’il était dans l’espace, Scott Kelly visitait les mêmes sites que ceux qu’ils visitaient sur Terre. Il utilisait Twitter, Instagram, regardait son compte en banque et regardait parfois des vidéos.

https://geektimes.ru/post/273942

Les Chevaux de Troie peuvent aussi intégrer un système via email. Ici, les captures d’écran ne fonctionnent pas, c’est pourquoi des routines spéciales sont appliquées.

Les emails sont envoyés à une adresse de la NASA. Ils passent par un firewall et un par un puissant logiciel antivirus qui les scanne.

https://geektimes.ru/post/245566

Le projet Lumières sur la sécurité recommande

Les solutions de sécurité habituelles ne sont pas les seuls moyens de protection disponibles. Si nécessaire, la sécurité peut être augmentée. Mais une sécurité absolue est impossible à atteindre tant que les êtres humains sont susceptibles de commettre des erreurs, et même dans l’espace, un antivirus est nécessaire. Pour l’instant, tant que les voyages en orbite ne sont pas trop lointains, des mesures de sécurité classiques mais renforcées suffisent. Mais qu’en sera-t-il lors des voyages sur Mars ou sur Vénus lorsque les mises à jour seront de moins en moins fréquentes alors que les risques seront les mêmes ?

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