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Cybercriminels : 1 – votre carte : 0
lundi 28 novembre 2016
Les cartes bancaires équipées non seulement d'une bande magnétique mais également d'une puce, qui représente un ordinateur minuscule embarqué, sont aujourd’hui très répandues. La société Visa affirme qu’une carte munie d’un tel microprocesseur est capable de stocker 80 fois plus d’informations qu’une carte standard.
L’avantage indéniable des cartes à puces est leur sécurité. Toutes les informations sur le compte sont enregistrées dans la carte sur la bande magnétique et sur la puce. Ce microprocesseur intégré à la carte chiffre les données en utilisant une multitude de codes numériques sophistiqués, il est impossible de lire ces codes avec un skimmer.
L'opération réalisée à l'aide d'une carte magnétique envoie toujours les mêmes données à la banque. Les transactions effectuées en utilisant une carte à puce sont toujours confirmées par un code spécial unique. Et même si les malfaiteurs sont en mesure de contrefaire une puce, cela ne leur permet pas de pirater la carte.
Si l'information est codée dans la bande magnétique, les fraudeurs peuvent facilement copier la carte et fabriquer un doublon. Mais il est pratiquement impossible de lire des informations depuis la puce, et même si on y arrive, cela ne donne rien. Voici pourquoi. Si les pirates lisent des informations enregistrées sur la bande magnétique de votre carte et qu'ils ont effectué une opération via un GAB qui ne sait pas lire la puce et qui ne prend en compte que la bande magnétique, vous pouvez contester l'opération auprès de la banque émettrice (la banque qui a émis votre carte). Bien sûr, vous recevrez un remboursement uniquement dans le cas où l'enquête de la banque pourra prouver que vous êtes bien la victime et non pas un escroc qui a essayé de tromper la banque.
Le mot "impossible" n’existe pas pour les pirates !
Le skimmer Contactless Infusion X5 du groupe de pirates The CC Buddies est capable de « traiter » 15 cartes (sans contact) par seconde.
X5 sait lire le numéro de la carte, la date d'expiration, le nom et le prénom du titulaire de la carte et son adresse (si les données sont stockées sur la carte). Les données sont stockées sous forme cryptée sur le stockage interne du skimmer. Il est équipé d'un port USB pour la connexion à un PC. Les caractéristiques techniques indiquent que le dispositif est capable de fonctionner sans recharge pendant 10 heures et peut lire des données de cartes bancaires de n’importe quelle banque à distance, jusqu'à 8 centimètres, à la vitesse de 1024 kbit / s.
The CC assure que l'attaquant utilisant cet appareil n’a même pas à s’approcher très près de sa victime, il suffit juste de passer à travers la foule, par exemple, dans le métro ou à un concert. En se trouvant à une distance minimale, l'appareil copie des données depuis les cartes sans contact et les enregistre.
Le coût du dispositif est de 800 $ (1,2 Bitcoin). Le kit comprend un ensemble de 20 cartes vierges, un câble USB et un pilote pour fonctionner avec l'appareil.
Il n'est donc pas toujours évident que si quelqu'un se rapproche de vous dans le métro, c'est parce qu’il n'y a pas assez de place.
Les données obtenues de cette manière peuvent être utilisées dans les magasins, où il n'y a pas de contrôles CVC / CVV.
Le projet Lumières sur la sécurité recommande
- Les malfaiteurs ne pourront pas lire toutes les informations depuis la carte. Mais les données obtenues peuvent leur permettre de faire des achats dans certains magasins.
Les stuffers (du mot anglais stuff, synonyme de "marchandises" en argot) sont responsables de vols d'argent par l'achat de produits sur des boutiques en ligne en utilisant des cartes volées. Ils revendent ensuite les marchandises. Les stuffers agissent en coopération étroite avec ceux qui achètent des biens volés et se rémunèrent sur le montant volé.
- Donc ne pensez pas que ces conseils sont paranoïaques et restez vigilants dans les lieux où il est possible de placer un skimmer.
Une enquête policière sur une affaire a montré que les criminels s’étaient fait engager comme serveurs dans des cafés et restaurants pour avoir un accès facile aux cartes bancaires des clients. Les moscovites insouciants qui payaient par carte ne soupçonnaient rien tandis que les cybercriminels en profitaient pour copier des données.
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Commentaires des utilisateurs
vasvet
16:26:19 2018-08-28
razgen
23:59:17 2018-07-17
Bernard
10:54:30 2016-11-28