Lumières sur la sécurité

mardi 29 août 2017

Presque tout le monde possède des comptes de messagerie et de réseaux sociaux. Beaucoup d'internautes écrivent des blogs ou maintiennent des sites web. L'activité des malfaiteurs qui cherchent à attaquer des sites web en utilisant des vulnérabilités oblige l'utilisateur à faire constamment attention aux problèmes de sécurité. Si une ressource web est maintenue par son propriétaire, c’est le propriétaire qui doit assurer sa sécurité. Si quelqu'un utilise une ressource tierce, on suppose que la sécurité de la ressource est assurée par son propriétaire.

C'est bien le cas pour parler des mots de passe mais sous un aspect inattendu. Les performances des ordinateurs sont en hausse, les malfaiteurs utilisent de nouveaux algorithmes pour le piratage, par conséquent, les utilisateurs doivent augmenter constamment la longueur du mot de passe et sa complexité. Si auparavant il suffisait d'avoir un mot de passe de 8 caractères, il peut aujourd’hui être facilement piraté. Ici, un problème se pose.

Personne n'est immortel. Si, dans le temps, les gens laissaient aux héritiers des biens et de l'argent, actuellement, ils laissent également des objets numériques, tels que des photos de famille, des vidéos, des journaux intimes en ligne, voire de l'argent numérique. Supposons que vous avez "miné" des crypto-monnaies et que vous avez protégé votre porte-monnaie numérique par un mot de passe fort. Qui va hériter de cet argent ? Il est fort probable que ce soient des pirates. Mais il est également probable que personne ne puisse en hériter.

Les fournisseurs de services y réfléchissent déjà. Par exemple, le réseau Facebook a mis en place un statut spécialisé pour les comptes de personnes décédées, car il y a eu des cas où des spams étaient envoyés et des mentions "j'aime" placées depuis le compte d'une personne décédée.